Ali Soilih : Visionnaire et Révolutionnaire des Comores

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Karima Sandia Boina Mbechezi, présidente internationale de OCD International(l’Organisation pour la Cohésion du Droit et du Développement), Fédéralitude Suisse, tient à rendre hommage à la mémoire de son défunt oncle maternel, le président Ali Soilih. En tant que figure révolutionnaire et guide spirituel, Ali Soilihi a marqué l’histoire des Comores par sa vision prophétique et ses réformes radicales qui visaient à libérer son pays des influences néocoloniales et à créer une société plus juste.

Un discours prémonitoire : La prédiction d’un avenir tumultueux

Peu de temps avant son assassinat en 1978, orchestré par Bob Denard sous l’influence de la France-Afrique, Ali Soilih a partagé un discours qui résonne aujourd’hui comme une prophétie. Il déclarait alors : « Si ce pays a de la chance, je vivrai longtemps pour le diriger avec vous. Mais hélas, je n’en ai pas la certitude. Après ma mort, ce pays va sombrer dans une instabilité politique, économique et sociale à un point nommé. Cela durera plusieurs décennies. Mais un jour, ce pays sortira de ses problèmes. »

Il ajouta avec une précision troublante : « Une crise commencera dans la région de Hambou et finira dans la région d’Itsandra, ou l’inverse. Une fois que ce combat aura commencé, il s’estompera, et c’est à ce moment-là que les Comores retrouveront la paix et la prospérité. Celui qui changera les Comores après cette longue période tumultueuse sera un jeune qui viendra de l’extérieur. »

Il conclut par ces mots lourds de sens : « L’histoire est le seul juge. »

Ce discours prophétique, attribué à Ali Soilih, a pris une dimension prémonitoire au regard des décennies d’instabilité qui ont suivi son assassinat. Sa vision d’un jeune venu de l’extérieur, destiné à redresser les Comores, symbolise un espoir profond de renouveau après des années de chaos.

Ali Soilih : Un révolutionnaire et un guide spirituel

Ali Soilih était bien plus qu’un leader politique. En tant que Mongozi (guide), il portait une vision holistique de la transformation des Comores, alliant des réformes politiques et économiques à une compréhension plus profonde des dynamiques spirituelles et universelles. Karima Sandia Boina Mbechezi, dans son rôle de présidente de l’OCD International, rappelle à quel point son oncle maternel prônait des principes liés aux lois universelles, notamment la polarité et le rythme, où les périodes de crise et d’instabilité sont naturellement suivies de phases de renouveau et d’harmonie.

Les réformes mises en place par Ali Soilih durant son court mandat visaient à transformer radicalement la société comorienne. Il souhaitait moderniser les Comores en libérant le pays des chaînes du néocolonialisme, tout en insufflant un élan d’autonomie et de dignité à son peuple. Ses idéaux de justice sociale, d’égalité et de cohésion nationale allaient bien au-delà des politiques conventionnelles de l’époque.

                                         L’héritage d’un leader visionnaire

Karima Sandia Boina Mbechezi, à travers son engagement en tant que présidente de l’OCD International, s’efforce de prolonger cette vision. Elle voit en Ali Soilih un modèle de leadership et d’engagement pour la justice et le développement. Son travail à la tête de l’OCD s’inscrit dans la continuité de cette lutte pour un avenir meilleur, où les Comores peuvent s’épanouir en toute indépendance, sans l’influence néfaste des puissances extérieures.

Ali Soilih, malgré les controverses qui entourent certaines de ses décisions, a marqué l’histoire comorienne par sa volonté de changement radical. Aujourd’hui encore, son héritage résonne dans les actions des générations qui cherchent à poursuivre son rêve d’une société plus juste et plus prospère.

*Un hommage à un homme de vision*

Karima Sandia Boina Mbechezi souhaite que le travail et l’héritage de son oncle maternel soient reconnus non seulement aux Comores, mais aussi au-delà, en Afrique et dans le monde entier. En tant qu’humaniste, militante, et présidente de l’OCD International, elle continue d’incarner les valeurs de justice, de dignité et de cohésion sociale que Ali Soilihi portait avec tant de passion.

Son discours prémonitoire sur l’avenir des Comores, notamment cette prophétie concernant un jeune venu de l’extérieur qui redresserait le pays après des décennies de troubles, est un rappel puissant que l’histoire est, en effet, le seul juge. Le combat d’Ali Soilih pour une transformation profonde des Comores perdure aujourd’hui à travers ceux qui, comme Karima Sandia Boina Mbechezi, œuvrent à poursuivre cette vision d’une société humaine, juste et harmonieuse.

Boureima Guindo

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