L’ONG GRADEM qui est au Mali depuis 2008 particulièrement à Bamako, Koulikoro, Segou, San, Dioîla et les trois (3) organisations de la société civile qui sont : Kabu-Wolo, Soli-AM, et Séniwé. La rencontre avec la presse était animée par le directeur exécutif, Antoine Akplogan. Pour lui, l’information et la sensibilisation sur l’approche intégrée de la réalisation des droits de l’enfant et le développement durable permet d’épauler l’Etat pour défendre le droit des enfants. ‘’ L’approche est composée de trois (3) étapes : La famille, la commune et le niveau national’’. Tous doivent jouer son rôle pour le bonheur de l’enfant donc le droit des enfants n’est pas du tout nouveau au Mali ‘’, a-t-il affirmé. Le directeur exécutif de l’ONG GRADEM ajoute que l’Etat ne doit pas tout faire.
A travers ce livret, Antoine Akplogan a évoqué qu’il y a eu une mise en place des coopératives pour le droit des enfants et développement durable. ‘’ La mobilisation se fait par l’information et la sensibilisation. L’adhésion est volontaire qui a des règles. C’est le village qui fixe le prix de cotisation. Il y a beaucoup de villages qui ont déjà plus de 500 mille dans leur caisse’’, a-t-il souligné. Toujours pour le conférencier, les coopératives privilégient le développement du territoire en respectant le savoir-faire des femmes et des hommes et la cohésion sociale. Il poursuit qu’avec des décideurs implantés localement et des fonds propres qui respectent la propriété des coopérateurs, les coopératives sont ancrées par nature dans leur territoire sans rachat ni délocalisation possible. ‘’ Cette contribution coopérative permet de travailler pour le développement du village sans l’aide de l’Etat’’, a dit M. Akplogan et continue avec cette coopérative des Centres de Santé ont été renouvelé, beaucoup d’enfants partent à l’école grâce à cette idée de coopérative par l’ONG GRADEM.
Cette vulgarisation du livret permettra à beaucoup de village d’adhérer l’idée de l’ONG GRADEM.
Diakaridia Sanogo
Source : Informateur