Bonne tenue de la biennale artistique et culturelle à Mopti : les assurances du ministre Andogoly Guindo

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Après plusieurs années d’interruption, la biennale artistique et culturelle du Mali fait son retour. Cette grande messe artistique et culturelle du Mali se tiendra du 6 au 16 juillet 2023 dans la Venise malienne. C’est pourquoi, ce lundi 29 mai, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, était face à la presse pour donner des assurances quant à la bonne organisation.

Après plus d’une décennie d’interruption suite à la crise multidimensionnelle au Mali, la biennale artistique et culturelle fait son come-back. En prélude à cet évènement culturel majeur du Mali, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, M. Andogoly Guindo, était face aux hommes de médias pour les assurer sur les avancées des préparatifs. Cela, après le lancement officiel qui a eu lieu le 31 mars dernier dans la Venise malienne.

 L’édition 2023 de la grande manifestation de l’art et de la culture rassemblera les acteurs culturels des 19 régions administratives que compte le Mali, ainsi que le district de Bamako.  Le thème retenu est : « Le Mali, une histoire commune, une seule nation et un même destin ». Cette édition qui se tiendra dans la Venise malienne marquera le grand retour de cette grande messe artistique et culturelle de Mali qui date de plus d’une quarantaine d’années.

Il convient de rappeler que la dernière édition de la biennale artistique et culturelle remonte de 2010 à Sikasso. Elle a coïncidé avec l’année de la commémoration des cinquante ans d’indépendance du Mali. Par ailleurs, Mopti devait en 2012 accueillir l’édition suivante. Mais, les événements politico-sécuritaires ont tout basculé, depuis cette grande manifestation artistique et culturelle, organisée tous les deux ans par l’Etat malien, a connu une interruption qui a duré 13 ans, en dépit de l’édition spéciale organisée en 2017, à Bamako, la capitale malienne.

Par ailleurs, le grand retour de la biennale artistique et culturelle se tiendra à Mopti. D’entrée de jeu, le ministre Guindo a déclaré que la biennale est « la plus grande manifestation culturelle et artistique que l’Etat organise ». L’évènement est placé sous la haute présidence du président de la Transition, colonel Assimi Goïta.

Défi sécuritaire

Le ministre de l’Artisanat, Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, M. Andogoly Guindo a saisi l’occasion pour informer la presse que cette édition de biennale est un moyen pour relever les défis sécuritaire et politique. Pour lui, le gouvernement reste  déterminé à relever ce défi au profit de la relance  des activités artistiques et culturelles dans la Venise malienne.

Pour le ministre, le gouvernement est à pied d’œuvre pour la bonne organisation de cette rencontre culturelle. Aussi, souligne-t-il, la biennale artistique et culturelle est un espace de raffermissement entre les Maliens, de brassage culturel et de pénétration dans  le monde des arts et de la culture du Mali. « La biennale était un évènement culturel qui rassemblait  les Maliens autour du patrimoine ancestrale », a laissé entendre le ministre Guindo. Il ajoute en rassurant que toutes les régions du Mali,  y compris la région de Kidal, participeront à cette grande messe artistique et culturelle du Mali.

Sur ce volet, le ministre reconnaît que le défi sécuritaire reste préoccupant dans la région, mais rassure que la Venise malienne est prête pour abriter l’évènement culture du pays. « Il y a une semaine, la commission a identifié 10 sites. Il faut faire preuve de patriotisme et de sacrifices », a-t-il dit.

Le ministre a aussi signifié la tenue de la prochaine édition de la biennale artistique et culturelle à Mopti plus d’une décennie après celle de Sikasso, est un signal « fort » des autorités de la transition pour réaffirmer leur attachement à la paix et à la cohésion sociale. « La tenue de cette Biennale 2023 à Mopti est un défi à la fois politique et sécuritaire et elle constitue une opportunité socio-économique, artistique et culturelle inestimable pour les populations de la Région durement éprouvées par les effets de la crise sécuritaire », assure-t-il.

Khalil Tandina

Source : Le Devoir

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