Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) a constaté avec stupéfaction qu’un individu, dans une interview publiée dans les colonnes de certains médias de la place, s’est fait passer pour le président de notre organisation. Notre surprise est d’autant plus grande que cet individu ne fait plus partie de notre association depuis plusieurs années, car ayant été exclu en raison de plusieurs manquements graves.
Pour rappel, nous organisations des cérémonies auxquelles des dizaines de journalistes reporters sont invités. Et à ce que nous sachons, cet individu que nous considérons comme un usurpateur, n’a jamais présidé nos activités. Bien plus, jusqu’à preuve du contraire, notre organisation n’a encore organisé une activité pour apporter un changement au niveau de sa présidence.
Le Conseil supérieur de la diaspora malienne est une organisation crédible qui respecte ses textes. Jusqu’à preuve du contraire, il est dirigé par notre emblématique président, Haïdara Mohamed Chérif. Il dirige notre organisation avec dévouement et abnégation.
Le nommé Baidy Dramé est simplement un usurpateur de titre. Il n’est aujourd’hui d’aucune instance du CSDM. Il a été renvoyé du CSDM France pour : « escroquerie en bande organisée, manipulation des membres du bureau, atteinte à l’image du CSDM, atteinte au patrimoine du CSDM, abus de confiance, dépôt frauduleux du logo du CSDM à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) en octobre 2018 (appropriation du logo), blocage du fonctionnement régulier du bureau du CSDM France (refus de convoquer les réunions…). ».
Plusieurs décisions de justice, au Mali et en France, confirment qu’il n’est pas membre du CSDM.
Au Mali, le Tribunal de Grande instance de la commune VI du district de Bamako l’a condamnée à 2 ans prison ferme. Il a été condamné pour « défaut de qualité ». Donc depuis ce jour, il n’a aucun droit d’agir ou de se faire passer pour un membre du CSDM. Son interview n’est autre qu’un déni de justice.
Aussi, en août 2021, Baïdy Dramé a été condamné par le Tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako à 2 ans de prison ferme et au paiement d’une amende d’un (1) million de F CFA. Les causes de sa condamnation : dénonciation calomnieuse et injures par le biais d’un système informatique.
Pire encore, il a été condamné en France à payer 3000 euros au CSDM et la Cour d’appel de Paris lui a refusé la qualité à agir au nom du CSDM. En effet, dans son verdict du 9 novembre 2022, la Cour d’Appel de Paris a déclaré « frauduleux le dépôt de dessin effectué à l’INPI par M. Baïdy Dramé le 31 octobre 2018 sous le n°20184909 ». Elle a donné également le transfert du dessin déposé le 31 octobre 2018, sous le n°20184909, au profit du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), avant de condamner Baïdy Dramé aux dépens de première instance et d’appel, et vu l’article 700 du code de procédure civile le condamne à verser à ce titre au Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) pour les frais irrépétibles de première instance et d’appel une somme de 3 000 euros.
Aussi, en plus de ces condamnations en France et au Mali, l’usurpateur risque un procès pénal à Paris.
Nous estimons que cette interview de cet usurpateur pourrait nuire gravement au crédit de notre organisation. C’est pourquoi, nous voulons couper court à cette mauvaise information, qui, pour nous, est un Fake news.
Le secrétaire à la communication du CSDM