Hier, 17 Novembre 2021, une longue colonne de terroristes, de retour de l’attaque de INATA au Burkina Faso, a pris pour cible le village de Mondoro avec pour objectif de le détruire au passage. A l’issu de violents combats engagés avec le groupe de résistance du village, les assaillants malgré leur supériorité en nombre de combattants, ont dû prendre la fuite en laissant sur place 3 corps sans vie.
Selon un ressortissant de la localité, les jeunes ont été braves car une semaine avant, les mêmes terroristes avaient débarqué en grand nombre dans les faubourgs du village puis ont pu emporter plusieurs têtes de bétails.
Contrairement à ce qui est véhicule partout depuis 3 semaines, il n’y a jamais eu un accord entre les populations de Mondoro et les terroristes affirme un notable de la localité. La réalité est qu’après plusieurs échecs face aux chasseurs de Mondoro, les terroristes avaient eux-mêmes proposé un accord de paix local dont l’objectif était de tromper les habitants et les induire dans un engrenage. Le village a refusé l’offre la jugeant de « fourbe ». Toutefois, certains habitants qui ont cru à cet appât ont, sans consulter les chefs du groupe de résistance de Mondoro, engagé des pourparlers avec les terroristes dont le seul objectif visé était la diversion parce que les conditions édictées étaient insupportables. Les terroristes demandaient aux populations de faire voiler leurs femmes, couper leurs pantalons, demander aux militaires de quitter le village ou alors que la population elle-même quitte le village et accepter que leurs prêcheurs s’introduisent dans le village. Deux semaines après, cette partie de la population qui a pris langue avec les terroristes s’est malheureusement fait voler tout son troupeau de bétail. Signe que chez les terroristes, il n’y a pas de parole donnée.
La surprise est que le village de Mondoro abrite un détachement militaire qui n’a pas pris part à ces affrontements.
Source : pays dogon
NB : le titre est de notre rédaction