Après un long moment de réflexion et de doute, nous avons décidé de lancer Le Devoir, un journal hebdomadaire qui paraitra désormais tous les jeudis. Le Devoir ne sera pas un canard de plus. Loin s’en faut ! Il se veut ce journal très distingué par le traitement de l’information en toute impartialité. Pour ce faire, il donnera la parole à toutes les couches et sensibilités, défendra les libertés individuelles et de presse, mais dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie qu’impose la fonction journalistique.
Le Devoir, le plus jeune des journaux du Mali, se veut aussi un cadre d’échange et d’analyse. Il entend donc apporter sa pierre à la construction du Mali au sein de l’espace médiatique. Comme pour dire que Le Devoir ouvre ses colonnes aux sujets de tous genres : reportages, comptes rendus, portraits, commentaires, brèves …
Dans le traitement de l’information, le Devoir, dont vous tenez le 1er numéro en main, s’intéressera à des questions sociales, institutionnelles, politiques, économiques, sécuritaires, sanitaires, mais aussi à des informations sur l’actualité internationale.
Mais pourquoi « Le Devoir » ? Nous avons choisi ce nom parce que nous pensons, en tant que journalistes, être dans le devoir d’informer les populations maliennes. Nous avons, dans notre travail, le devoir d’impartialité, le devoir de respect de l’éthique et de la déontologie, le devoir de protéger nos sources, le devoir de défendre la vérité pour l’intérêt du peuple, le devoir de… le devoir de …
Ce devoir, il s’impose à nous. Et quand nous nous refusons ce devoir, nous choisissons de faillir à notre mission, voire trahir les principes sacro-saints du journalisme. C’est pourquoi nous promettons, dans le traitement de l’information, d’être très regardants sur ces principes.
Ce jour n’aurait jamais été possible sans l’aide, disons même l’implication de membres de la famille, d’amis et collaborateurs. Nous saisissons donc l’opportunité d’exprimer, ici, toute notre reconnaissance au Dr Amadou Salifou Guindo pour avoir conduit notre pas dans la presse et dont les conseils précieux nous accompagnent depuis le début de notre carrière. L’occasion est aussi bonne d’exprimer toute notre gratitude à Boubacar Yalkoué et toute la rédaction du quotidien Le Pays dont nous avons été Rédacteur en chef durant trois bonnes années.
Pour la réussite de ses objectifs, Le Devoir aura besoin d’accompagnements : critiques constructives et objectives, suggestions et contributions des abonnés, partenaires et lecteurs. Pour des informations saines, nous vous invitons à choisir et à faire confiance à « Le Devoir ».
Boureima Guindo
Source : Le Devoir