Insécurité au Centre : les Forces vives de la région de Bandiagara interpellent l’État

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Suite à la recrudescence des attaques terroristes et les enlèvements et prises d’otages des centaines de civil, les forces vives de la région de Bandiagara composées de l’ensemble des couches de la société civile ont dénoncé, dans un communiqué publié ce vendredi 19 avril, cette dégradation de la situation sécuritaire. Dans ce document, les forces vives disent avoir constaté la persistance des attaques terroristes et des enlèvements de paisibles citoyens dans la région de Bandiagara, particulièrement sur la RN15 entre Parou et Songobia. Ainsi que le nombre croissant des déplacées dans les grandes villes de la région de Bandiagara. Selon le communiqué, « L’inaction des Forces Armées et de sécurité dans la région de Bandiagara, malgré la montée en puissance de nos vaillantes armées ; la lenteur dans le processus de dialogue avec les différents groupes armés » sont des constats amers dans ces localités. C’est ainsi la population de ces zones est plongée entre le « doute », le « cauchemar » et la « consternation ».

« En effet, plusieurs rencontres et dénonciations ont été faites, des promesses ont été tenues par les plus hautes autorités du pays, le constat demeure amer. Nous, les forces Vives, ne peuvent pas rester inerte face à cette situation qui n’a que trop durer. », peut-on lire dans le communiqué.

De ce fait, les Forces Vives interpellent l’Etat dans le souci de la protection de ces populations qui sentent abandonnées et leurs biens. Et demandent aux plus hautes autorités d’installer un camp militaire entre Parou et Songobia, engager une patrouille mixte d’envergure sur tout le territoire de la région de Bandiagara, libérer la route Koro-Ouahigouya, diligenter les actions de vue de la libération de tous les otages et accélérer le processus de dialogue pour faciliter le retour des déplacés.

Garibou TOGO      

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