Dans le cadre de la journée de l’Afrique, l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest, Unité Universitaire de Bamako (UCAO-UUBa) a organisée, du 25 au 27 mai dernier, la 2ème édition du colloque international sur la « Contribution de la science aux efforts d’intégration pour la paix et le développement au Sahel ». C’était en partenariat avec l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Beye.
Du 25 au 27 mai dernier, s’est tenue dans l’amphithéâtre de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye la deuxième édition du Colloque international sur la contribution de la science aux efforts d’intégration pour la paix et le développement au Sahel ». Ce symposium était une initiative de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest, Unité Universitaire de Bamako, en partenariat avec l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye.
Ce colloque était présidé par son Eminence le Cardinal Jean Zerbo, l’Archevêque de Bamako et Vice-chancelier de l’UCAO-UUBa et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représentés respectivement par le Directeur national de l’énseignement catholique et le chef de Cabinet du département.
Trois jours durant, les participants ont examiné la relation entre la situation sécuritaire et l’intégration, exploré le rôle de la science comme vecteur d’intégration de paix et de développement, examiné la contribution des technologies de l’information et de la communication à l’intégration de la paix et le développement. Aussi, ils ont examiné les apports culturels et religieux de l’intégration à la paix et au développement.
Y étaient également présents le président de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest, Unité Universitaire à Bamako, le Dr Clément Lonah, le représentant du chef de la Misahel, M. Fulgence Zeneth, le directeur général de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, colonel Souleymane Sangaré, des enseignants chercheurs ainsi que des étudiants.
D’entrée de jeu, le président de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest Unité Universitaire à Bamako, le Dr Clément Lonah, a expliqué le choix porté sur le thème : « Contribution de la science aux efforts d’intégration pour la paix et le Développement au Sahel ». Selon lui, il rappelle et valorise les objectifs de l’Union africaine. « L’Union africaine est venue consolider les acquis de l’Organisation panafricaine en matière d’intégration de paix et de développement avec des ambitions plus grandes », a signifié le président de l’UCAO-UUBa.
Ainsi, d’après Dr. Clément Lonah, « L’Université satholique de l’Afrique de l’Ouest et l’Ecole de maintien de la paix, appuyées par des experts nationaux et internationaux africains pour la plupart, ont voulu offrir à la région du Sahel quelques réflexions scientifiques pouvant l’aider à améliorer le vivre ensemble dans la région et de lancer son développement ».
Le directeur général de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, colonel Souleymane Sangaré, a pour sa part souligné que les guerres interétatiques ont laissé la place à de nouvelles formes conflictuelles complexes pouvant affecter, par endroits, la cohésion entre les communautés, voire ébranler le tissu social.
Aussi, signifie-t-il, « c’est pourquoi, l’implication active de la communauté scientifique pour nourrir la réflexion sur les questions de recherche liées à la paix, à la sécurité et à l’intégration dans l’espace sahélo-saharien doit être un impératif ».
Après trois jours de travaux, les participants ont conclu sur la contribution de la science aux efforts d’intégration pour la paix et le développement au Sahel. En outre, les experts et enseignants chercheurs sont sortis unanimes que les valeurs traditionnelles constituent le gage de la culture, de la paix et de la cohésion sociale. Par ailleurs, des recommandations ont été faites par les participants, allant dans le sens du thème choisi pour cette édition 2023.
Khalil Tandina
Source : Le Devoir